Gino Gregori

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Gino Gregori
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Naissance
Décès
(à 67 ans)
Créteil
Nom de naissance
Luigi Gino Rodolfo Inoscente Gregori
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Gino Gregori (né le à Milan et mort le à Créteil[1]) est un peintre italien du XXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

La vie de Gino Gregori avant 1943 reste peu connue. Il travaille comme diplomate à l'ambassade d'Italie à Zagreb au moins depuis 1935. En 1943 il se fait arrêter et déporter à Mauthausen[2] probablement pour la fabrication de faux papiers pour les Juifs[3]. Il s'essayait déjà à la peinture, mais il ne reste rien, car tout a été confisqué lors de son arrestation. Il ne rentrera à Milan, sa ville natale qu'à la fin de la guerre soit en 1945. À son retour en Italie, il se voit proposer de partir à l'ambassade italienne à Paris[4]. Cette proposition est parfaite pour Gregori qui souhaite se rendre dans la capitale des arts[3]. En 1946, il vit en France à Paris et installe son atelier à Montparnasse et noue des liens avec Braque, Picasso et Jacques Villon[5] entamant alors une période cubiste, abstraite et le néo-réalisme [3] et rejoindre le groupe de Puteaux avec André Lhote, Camille Bryen. De grandes galeries parisiennes vont alors le représenter telles que Hoche et Bernheim. On retrouve ses œuvres dans de nombreux musées et expositions à travers le monde. En 1969, Gino fait don d'un carnet de dessins au musée de l'Armée[6]. Gino Gregori considéré comme un artiste italien important du XXe siècle, dans la lignée de Severini et Alberto Magnelli est mort à Paris en 1973 et est enterré au cimetière du Montparnasse[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Notre Dame, Huile sur toile, signée en bas à droite, contresignée au dos et numérotée 92 × 73 cm[8].

Reconnaissances[modifier | modifier le code]

  • Prix Antonio en 1931
  • Prix italien d'Art Sacré en 1932[3]
  • Grand prix Modigliani en 1932

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marie-Laure Pierard, Le cimetière Montparnasse : son histoire, ses promenades, ses secrets, Sayat, De Borée, , 337 p. (ISBN 978-2-84494-832-8 et 2-84494-832-4, OCLC 315138331).
  • Montserrat Roig, Les Catalans dans les camps nazis, Documents pour l'Histoire, Triangle Bleu, , 731 pages
  • Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (France) et Université de Reims Champagne-A, Créer pour survivre : actes, , 263 p. (ISBN 978-2-905697-15-8 et 2905697156), p. 57.
  • (it) Francisco Protonotari, Nuova antologia : Partie 2212, , p. 261.

Notes et bréférences[modifier | modifier le code]

  1. Transcription de l'acte de décès à Créteil, à la mairie de Paris 9e, n° 236, vue 1/31.
  2. Roig, p. 354
  3. a b c et d « Gino Gregori (1906-1973) - Musée de l'Armée », sur Musee-armee.fr (consulté le ).
  4. Protonari, p. 261
  5. « Gino Gregori », sur daguerre.fr (consulté le ).
  6. Musée de l'Armée, « Gino Gregori » (consulté le )
  7. Pierrard, p. 108
  8. aguttes.com, « Gino Gregori, Notre Dame Huile sur toile », sur aguttes.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]